Prise de position officielle du Parti Complotiste Français s'agissant du conflit en Ukraine

Le 21 février 2022, le Président de la Fédération de Russie, a annoncé qu'il portait reconnaissance à l'indépendance des républiques populaires de Donetsk et Lougansk. Dès lors, et dans les jours qui ont suivi, les forces armées russes ont pénétré le territoire ukrainien ce qui constitue une violation manifeste du droit international public et notamment l'article 2, alinéa 4 de la Charte des Nations-unies, édicté comme tel :

"Les Membres de l'Organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies".

Nous notons cependant que les États-membres de l'OTAN se sont régulièrement rendus coupables de la violation de cet article de traité, notamment pour ce qui concerne la France : en Libye sous le mandat de Nicolas Sarkozy et en Syrie sous les mandats de François Hollande et Emmanuel Macron. Aussi, avant de faire part de notre condamnation de la Russie pour cette initiative qui était encore évitable, nous faisons savoir que l'indignation à géométrie variable de nos éminences politiques et médiatiques en France ne correspond nullement à l'état d'esprit des simples Français.

Nos concitoyens, face à la propagande atlantico-européïste tonitruante véhiculée par des journalistes et responsables politiques traîtres à notre patrie, ne parviennent à discerner les raisons qui ont poussé la Russie à envahir l'Ukraine. A dessein, de nombreuses informations sont occultées par les médias dominants en France, cela afin de présenter une vision subjective et déformée de la situation, celle de nos dirigeants qui ne cachent nullement leurs penchants tout à la fois russophobes et profondément atlantistes. Les intérêts de la France, particulièrement dans ses relations de commerce et de paix avec la Russie sont menacés, non par la Russie elle-même, mais bien par nos journalistes, parlementaires, diplomates, ministres et prétendu « Président de la République » qui, tous, contribuent à alimenter la discorde avec ce partenaire à la fois stratégique et historique pour la France. Nous condamnons fermement cette propagande de guerre à l'encontre de la Russie et rappelons que cette dernière est prohibée par l'article 20 du pacte international relatif aux droits civils et politiques de l'ONU, mais aussi par l'article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la Liberté de la presse, de même que son article 27 réprime la diffusion de fausses nouvelles.

Considérant que sur les 20 dernières années, M. Poutine et de façon générale les autorités publiques russes, ont toujours préféré le terrain de la diplomatie avant de se résoudre à employer la force, nous savons que concernant le foyer de purulence qu'était devenue l'Ukraine depuis près d'une décennie, la Russie s'est sentie légitimement menacée par les manœuvres parfaitement connues et documentées des États-Unis d'Amérique et de l'Union européenne avec un certain nombre d'oligarques et de factions extrémistes en Ukraine, cela afin d'entretenir une guerre civile contre ses concitoyens strictement russophones ou russophiles et faire intégrer ce pays dans l'OTAN. Les dispositifs anti-missiles américains placés sur les pays riverains de la Russie, ainsi que les ingérences claires des États-Unis d'Amérique contre l'unité nationale et l'indépendance de l'Ukraine, ont eu raison de la patience des autorités russes, ce que nous comprenons parfaitement.

Nous rappelons à ce titre que le conflit « russo-ukrainien » ne date nullement de l'année en cours, mais dont les racines remontent à 2004 avec « la révolution orange » où nombre de sources ouvertes et mêmes officielles américaines, permettent de savoir que trois acteurs différents ont fait converger leurs intérêts sur l'Ukraine. Les oligarques ukrainiens eux-mêmes, alors opposés au régime autoritaire de Leonid Koutchma, les Etats-Unis d'Amérique via « l’US-Ukraine Foundation », et la célèbre Open Society, fondation du richissime idéologue Georges Soros. Tous ces intérêts convergent sur le mouvement « Pora » qui, ainsi abondé en capitaux et en jeunes militants un peu exaltés, déstabilise la sérénité du scrutin présidentiel de 2004, concourant à sa réorganisation et l'élection de Viktor Iouchtchenko. Nous insistons sur le fort soutien diplomatique et financier des USA à cette époque, autour de la candidature de Viktor Iouchtchenko et que cela constitue bel et bien un crime d'ingérence au sens du droit international. Cependant, l'heureux candidat gagnant des Américains ne fut guère habile quant à lutter contre la corruption endémique de l'Ukraine, ni même a développer l'économie de son pays. Il faut dire que malgré sa volonté de diriger l'Ukraine dans une logique de compromis entre ses relations avec la Russie et le reste de l'Europe, il était affublé dans son gouvernement du réel agent des Etasuniens, à savoir Ioulia Tymochenko, (qui sera plus tard condamnée pour des affaires de corruption ainsi qu'un très grand nombre de ses ministres) mais aussi de son opposant Viktor Ianoukovytch. Ce dernier sera élu le 25 février 2010 Président de la République ukrainienne avec l'ambition de trouver une position de compromis entre les partenariats déjà existants avec la Russie et ceux restant à nouer avec l'Union européenne (qu'il souhaitait rejoindre sans vouloir intégrer l'OTAN), mais aussi la promesse de lutter contre la corruption. Or, lorsque les supplétifs des Américains, à l'instar de Ioulia Tymochenko seront poursuivis par la justice pour des faits de corruption sous son mandat, les eurocrates de Bruxelles feront pression sur le Président ukrainien pour annuler les poursuites judiciaires. La corruption étant l'une des valeurs fondamentales de l'Union européenne, outre disposer d'agents au sein des États qu'elle convoite et protège pour manœuvrer dans le sens de ses intérêts politiques (son élargissement), il va de soi que le grand public français ignore ce qui a mis fin aux négociations de rapprochement économique (qui aurait été au détriment de la France de toute façon) entre l'Union européenne et l'Ukraine en novembre 2013. A cette époque, la Russie avait d'ailleurs tenté de faire entendre ses propres intérêts économiques dans le rapprochement entre l'Ukraine et l'Union européenne, aux autorités de Bruxelles. Ces dernières ont littéralement snobé les diplomates russes comme le rapportait Vladimir Poutine lui-même le 23 mai 2014, dans une entrevue accordée à la chaîne CNBC. Voici quels étaient alors ses propos :

"L’Ukraine prévoyait de signer un accord d’association avec l’Union européenne. Nous avons eu recours à la diplomatie pour prouver que cet accord allait à l’encontre des intérêts russes. Nous sommes étroitement liés à l’économie ukrainienne. Pour le seul secteur de la Défense, 245 entreprises ukrainiennes travaillent pour la Russie. Imaginez un peu ce qui arrivera si, demain, nous cessons de passer commande à ces entreprises. La plupart cesseront totalement leur activité – car ce n’est pas l’Occident qui va se fournir en moteurs pour hélicoptères Mi-8 : ces hélicoptères, là-bas, n’existent tout simplement pas. Ce n’est pas non plus l’Occident qui va acheter aux entreprises ukrainiennes des moteurs de navires. Chiffres à l’appui, nous avons tenté de démontrer [à nos partenaires européens] que l’accord en question risquait de nous causer des dommages significatifs. Nous leur avons proposé – et je tiens à le souligner, je tiens à être entendu sur ce point – de façon parfaitement civilisée, de conduire au moins une discussion avec nous, de trouver des solutions ensemble.

Savez-vous quelle réponse nous a été faite ? Que cela ne nous concernait pas. Excusez-moi, je ne veux blesser personne, mais je n’avais pas assisté depuis longtemps à une manifestation de snobisme aussi franche. On a tout simplement refusé de nous parler, on nous a dit : « Ce ne sont pas vos affaires » ».

Lorsque les portes-flingues médiatiques et institutionnels des USA en France ne cessent de signifier que la Russie a toujours refusé les voies diplomatiques avec l'Ukraine, les USA ou les Etats européens : c'est un mensonge éhonté. Seuls les États-membres de l'UE refusent de discuter avec la Russie et tenir compte de ses intérêts légitimes en matière de sécurité ou de commerce depuis des années. Bien au contraire, ils souhaitent constamment les torpiller. Est-ce que les journalistes de nos grands médias expliquent aux Français toutes ces manœuvres hostiles de l'Occident contre la Russie depuis des années ? Non, la Russie est constamment présentée en croquemitaine absolu avec laquelle il est impossible d'avancer en commun.

Quoi que les partis européïstes soient extrêmement minoritaires au sein de l'échiquier politique ukrainien, à la suite de la rupture des négociations avec l'Union européenne en novembre 2013 par le Président Ianoukovytch, une révolution fantoche est organisée par ces derniers. Cela toujours avec les mêmes soutiens financiers des USA et de l'Open Society, mais aussi très certainement d'Allemagne et des pays baltes où de nombreux acteurs d'Euromaïdan y ont des connexions importantes.

Victoria Nuland et Geoffrey Pyatt sur la place Maïdan à Kiev en 2014Victoria Nuland, Secrétaire d’État aux questions européennes pour les États-Unis d'Amérique à l'époque, verra l'une de ses conversations téléphoniques avec l'ambassadeur américain en Ukraine, Geoffrey R. Pyatt, captée et mise en ligne par les services russes du renseignement, où cette première définissait qui devait assurer l'administration de l'Ukraine durant les prochaines années (une fois le Président Ianoukovytch renversé). Elle ne démentira jamais la véracité de cette conversation alors que l'enregistrement révèle à quel niveau d'ingérence le département d’État américain, pilote des révolutions dites « colorées » dans des États défaillants tels que l'Ukraine. C'est sur Arseniy Yatsenyuk, que le choix de Victoria Nuland semble s'arrêter, et effectivement, il deviendra Premier ministre en Ukraine à la suite des événements d'Euromaïdan.

La guerre du Donbass, conséquence d'Euromaïdan

Le 23 février 2014, de nombreuses manifestations hostiles au mouvement « Euromaïdan » éclatent dans tout l'est du pays. Les villes de Marioupol, Odessa, Donestk, Kharkiv,  Kramatorsk, Lougansk ainsi que toute la péninsule de Crimée, historiquement, culturellement et linguistiquement russes, se révoltent contre ce qu'elles considèrent à juste titre comme un putsch fomenté par les Etats-Unis d'Amérique. Le 16 mars 2014, les habitants de la Crimée votent par référendum leur rattachement à la Russie. Quoi que les eurocrates n'aient que mépris pour les référendums, cela ne retire en rien la légitimité et les résultats de ce dernier. En avril 2014, c'est l'ensemble du Donbass qui s'insurge contre les autorités ukrainiennes, lesquelles répondent par voie militaire. Notamment avec l'envoi du bataillon Azov, groupement néonazi qui sera plus tard incorporé à la garde nationale ukrainienne. Les insurgés parviennent cependant à faire reculer l'armée ukrainienne. Parallèlement, le 2 mai 2014, intervient le massacre d'Odessa. L'extrême droite ukrainienne tient en effet à se rassembler dans cette ville la veille d'un match de football, et entame une marche dans la ville où l'on verra une centaine d'hommes en tenue de camouflage et armés de bâtons et boucliers, visiblement prêts à en découdre avec les « pro-Russes ». Avertis de la présence de ces milices, les manifestants pro-Russes viennent à l'affrontement. Six d'entre eux seront tués par arme à feu dans les rues de la ville, tandis qu'une cinquantaine de personnes dont une femme enceinte seront acculés vers la Maison des Syndicats d'Odessa qui sera incendiée. Ceux qui tentent de fuir par les fenêtres se font lyncher par les milices. 46 personnes perdront la vie ce jour-là dans des conditions épouvantables, ce qui achèvera de marquer la scission entre ces deux composantes de la population ukrainienne. Nos journalistes, si prompts à l'indignation à géométrie variable, ne couvriront qu'à peine ce tragique événement et se garderont bien de s'interroger sur le schisme existant entre des nationalistes ukrainiens, pour partie ouvertement néonazis, et ceux que l'on qualifie de « pro-Russes ».

La Russie a donc au moins deux bonnes raisons de se montrer soucieuse de la voie sur laquelle s'engage l'Ukraine. La première d'entre-elles étant que les USA affichent clairement leurs manœuvres au sein de ce pays pour imposer des dirigeants soumis à leurs intérêts et évidemment contre ceux de la Russie. La seconde étant que des populations russes ou russophones subissent des exactions de la part du gouvernement ukrainien. Celui-ci, outre choisir la voie de l'affrontement avec les entités séparatistes plutôt que la voie de la conciliation, fera adopter une loi en 2014 abrogeant la reconnaissance officielle des langues régionales de l'Ukraine (pas seulement le russe, mais aussi le tatar, le hongrois ou le roumain) et en 2015, une loi interdisant le parti communiste de concourir aux élections. Rien dans l'attitude des élites ukrainiennes, largement sous influence américaine, n'est donc de nature à apaiser les tensions. La guerre du Donbass fera plus de 3000 victimes civiles. Victimes peut-être trop « russes » pour que nos journalistes daignent s'en émouvoir durant les 7 dernières années qui ont précédé la dégradation sensible du conflit de ces dernières semaines. Pourtant, le 5 septembre 2014, l'Ukraine ratifiait le protocole de Minsk sensé mettre un terme à la guerre qui sévit dans l'est de l'Ukraine, notamment en s'engageant à adopter d'une loi constitutionnelle assurant une plus grande indépendance (sans que leur rattachement à l'Ukraine en soit affecté) des républiques de Lougansk et Donetsk tout en imposant un cessez-le-feu des deux parties, la libération des prisonniers de guerre et la fin des poursuites judiciaires à leur encontre ainsi que l'éviction des milices et mercenaires qui sévissent dans la région. En toile de fond, la Russie exige par ailleurs que l'Ukraine abandonne ses velléités d'intégrer l'UE et l'OTAN ce qui constitue une menace directe pour l'intégrité territoriale russe. En outre, la Russie ne souhaite plus entendre parler des revendications de l'Ukraine sur la Crimée, définitivement perdue à la suite du référendum du 16 mars 2014.

Contrairement donc au « narratif » médiatique qui nous est présenté, M. Poutine n'est pas une bête monstrueuse qui envahit l'Ukraine par pur plaisir sadique, mais bien parce que des années de tentatives de concertation ont échoué. De l'avis des observateurs avertis, rien ne laissait cependant présager une telle offensive militaire, plus encore à la période du dégel, entraînant des difficultés pour toute armée à progresser rapidement sur les vastes plaines rendues boueuses de l'Ukraine. Il semble qu'un élément déclencheur ait poussé M. Poutine à agir rapidement, élément que nous ne pourrons comprendre qu'à l'issue du conflit.

Il n'est décemment pas possible de revenir sur tous les aspects contextuels de ce conflit et une partie d'entre-eux sont consignés dans mon livre « Révolte ! » où je reviens plus en détail sur les ingérences américaines à l'origine d'Euromaïdan. Mais il est par ailleurs inacceptable que nos prétendus journalistes (plus encore que nos médiocres politiciens) se permettent de présenter le sujet de façon manichéenne, avec un parti pris évident pour l'un des deux belligérants, sans même expliquer aux Français les raisons de ce conflit et même en faisant silence sur les ingérences graves des États-Unis d'Amérique depuis les années 2000 en Ukraine. Ce conflit était en effet évitable, si la logique de préserver l'Ukraine dans sa position « d'Etat-tampon » entre l'OTAN et la Russie avait été maintenue du point de vue des occidentaux. La Russie n'avait pas de problème avec l'idée que l'Ukraine contracte des accords commerciaux avec l'UE, dès lors que ses propres intérêts étaient entendus et traités avec respect de la part des dirigeants européens. Mais tous se sont comportés comme des roquets des États-Unis, ont empêché toute discussion diplomatique sérieuse avec la Russie tout en manœuvrant pour placer l'Ukraine sous le giron occidental. Ceci est une grave faute dont la seule conséquence ne pouvait être qu'acculer la Russie à agir militairement en Ukraine pour neutraliser cette dernière et l'empêcher, de fait, d'accueillir des troupes et armements hostiles sur son territoire riverain du sien. La responsabilité d'une guerre est toujours celle de ceux qui n'ont rien fait sur le plan diplomatique et politique pour l'empêcher, voire ont cumulé les manœuvres visant à acculer un État à passer à l'offensive. Les médias français veulent absolument nous faire oublier la chaîne des causes ayant pour conséquence tragique l'intervention militaire russe en Ukraine pour la bonne et simple raison que les États occidentaux (présentés constamment comme civilisés et démocratiques) ont beaucoup à se reprocher à ce sujet.

La guerre en Ukraine est celle de la Russie contre l'OTAN mais aussi celle des USA contre l'Europe.

La présentation médiatico-politique qui nous est faite du conflit en Ukraine est, encore une fois, un point de vue simpliste, dépourvu de réelle densité intellectuelle et géopolitique et particulièrement orienté dans le sens des intérêts étasuniens.

D'ailleurs, si les dirigeants ukrainiens n'avaient pas souhaité adopter la même attitude que d'autres États baltes vis-à-vis de l'OTAN dans le but de maintenir une posture très agressive envers la Russie (pourtant partenaire historique et commercial évident pour l'Ukraine), ce conflit n'aurait eu aucune raison d'être. Mais les dirigeants ukrainiens sont des larbins. Ils n'ont que faire de la démocratie et de l'indépendance de leur pays, à tel point d'ailleurs qu'ils souhaitent intégrer l'UE, ce qui n'est rien d'autre que trahir leur population en la privant de son droit à l'autodétermination politique. Il est en effet tout à fait indécent de parler de « souveraineté » de l'Ukraine, si cette dernière est prête à la rétrocéder à l'Union européenne sur l'essentiel de ses politiques publiques. Néanmoins, l'offensive russe a au moins permis un retour à la réalité s'agissant du cynisme des Américains. Les dirigeants ukrainiens, particulièrement candides, ont cru jusqu'au bout qu'ils bénéficieraient d'un soutien militaire direct de l'OTAN en cas d'invasion de leur territoire par la Russie. Ces considérations parfaitement candides - lorsqu'on a en tête le comportement de "pompiers pyromanes" des occidentaux avec nombre de pays dans le monde - sont déjà en train de s'ébranler puisque le roquet Volodymyr Zelensky a récemment fait part de son désappointement quant à l'absence d'engagement direct des troupes et aéronefs de l'OTAN contre la Russie. Il a par ailleurs déclaré qu'il ne souhaitait plus intégrer cette organisation le 8 mars dernier. Motif de satisfaction pour la Russie, si toutefois ce dernier devait être acté juridiquement par traité. Dans l'attente, l'Ukraine n'est que le terrain de jeu des USA pour se confronter indirectement à la Russie, cela en envoyant au casse-pipe des civils et militaires ukrainiens mais aussi quelques exaltés européens ne maîtrisant nullement les tenants et aboutissants de ce sujet. Ce n'est pas donc pas une guerre à proprement parler entre l'Ukraine et la Russie, mais bien une guerre entre la Russie et l'OTAN se déroulant sur le territoire ukrainien. 

Par ailleurs, de très graves et dangereuses sanctions commerciales sont exigées par les USA à tous ses vassaux, notamment européens, contre la Russie. Ces sanctions économiques majeures contre un pays largement indépendant sur le plan industriel et en matières premières, ne peuvent avoir que des effets particulièrement délétères sur le plan économique pour les pays dépendants des livraisons de la Russie en gaz, en titane et un très grand nombre d'autres ressources qu'ils ne produisent pas par eux-mêmes. Cela au plus grand profit des États-Unis qui, dès les années 50, ont largement promu l'édification de l'Union européenne avec pour objectif de neutraliser voire annihiler les sentiments nationaux des États européens tout en démolissant leur potentiel économique rival au sien. En effet, les intérêts économiques étant tellement divergents d'un pays à l'autre en Europe, le fait que ces derniers s'imposent, sans même y réfléchir, une monnaie commune et des accords de libre échange, est de nature à affecter leur propre développement économique. Cela au plus grand bénéfice des États-Unis qui souhaitent maintenir leur domination sur l'Europe. Par ailleurs, si nous nous supprimons 17 % de nos importations en gaz via la Russie, (43 % pour l'Italie et 65 % pour l'Allemagne), qui nous livrera ce gaz nécessaire à nos économies ? Le gaz de schiste américain, nettement plus cher et si peu écologique va-t-il être le grand gagnant de cette affaire ? Où il faudra accroître nos petites affaires avec des pétromonarchies plus "démocratiques" que la méchante Russie ?

Rappelons-nous que les USA ont fait annuler nombre de contrats commerciaux entre la France et la Russie ou dernièrement avec l'Australie, sans que cela n'émeuve fondamentalement nos journalistes-larbins. Malgré les écoutes de la NSA (actes d'espionnage manifestes), malgré l'agressivité commerciale des Américains contre nos propres intérêts, malgré l'américanisation culturelle et politique de notre Société par de nombreux leviers d'influence, à aucun moment, la France ne devrait remettre en question ses liens « d'amitié » avec les États-Unis. Pour la bonne et simple raison que nous sommes gouvernés par des traîtres au sens de l'article 411-5 du Code pénal. L'on peut même signifier que la contribution d'Emmanuel Macron à la cession d'Alstom énergie à General Electric, relève des articles 411-3, 5 et 6 du Code pénal, ce qui lui vaudrait dans un réel État de droit, la peine de 30 années de prison. Qu'il se rassure en songeant que Pierre Laval, pour les mêmes crimes, a été purement et simplement fusillé en son temps.

En s'assurant que leurs larbins européens prennent sur eux d'anéantir leurs bonnes relations avec un puissant État européen (qui plus est, allié de deux guerres mondiales) et en assumer les conséquences économiques, il y a donc une troisième grille de lecture à comprendre : Les USA livrent une guerre économique à toute l'Europe.

Cette vision « complotiste » de la relation entre les États-Unis et l'Union européenne est parfaitement assumée par notre parti, puisque la réalité des relations entre États, n'a jamais été affaire « d'amitié », mais bien d'influence voire de domination les uns aux autres.

Pour toutes ces raisons, le Parti Complotiste Français appelle :

  • L'Ukraine et la Russie à un cessez-le-feu durable, s'entendre sur les moyens de résoudre leur conflit par les voies diplomatiques et trouver un cheminement qui puisse assurer une paix définitive entre les deux pays ainsi qu'une voie permettant à l'Ukraine de conforter sa position d’État neutre et cultivant des relations de bonne entente avec tous ses voisins, Russie comprise.

  • A faire lever la TOTALITÉ des sanctions économiques françaises imposées par les Américains contre la Russie qui ne peuvent qu'impacter très gravement sur notre situation sociale et économique.

  • A sortir de l'UE et l'OTAN qui sont des organisations bellicistes, hostiles à la Démocratie et à la Souveraineté des nations, nous conduisant irrémédiablement vers une troisième guerre mondiale et définitive ainsi que l'abolition même de la France en tant qu’État.

  • A poursuivre au pénal, M. Sarkozy, M. Hollande, M. Macron et tous leurs ministres impliqués en leur temps, s'agissant des guerres dans lesquelles ils se sont compromis, notamment en Libye et en Syrie afin de rendre justice aux populations civiles qui ont subi les conséquences de nos engagements militaires ou de livraison d'armes à des factions terroristes dans ces pays, mais aussi de faire cesser cette hypocrisie particulièrement abjecte, s'agissant des propres engagements militaires de la Russie à ses frontières.

  • A purger l'AFP, le groupe Radio-France et France Télévisions des pseudos journalistes, mais vrais larbins militants de tous les intérêts prédateurs contre la France et la Paix dans le monde de façon plus générale.

  • A reconnaître la Crimée comme étant bien un territoire russe.

  • A faire cesser toutes les livraisons d'arme en Ukraine ce qui ne peut que générer le pourrissement d'une situation au détriment des civils et de la Paix.

Enfin, nous rappelons à nos armées qu'elles sont au service exclusif des Français et non au service des USA, de l'Allemagne, de l'Ukraine ou de toute autre nation. Nous rappelons que le mécanisme absurde et dangereux des alliances militaires nous a toujours conduit sur la voie de la guerre, là où la consécration de notre indépendance et de notre neutralité diplomatique a toujours été facteur de stabilité et de paix. Nous rappelons à nos chefs d’états-major que les livraisons d'armes aux « rebelles syriens » ou à l'Arabie Saoudite (menant une guerre ignoble contre le Yémen) mais aussi notre large participation à la destruction de la Libye, sont tous des faits violant expressément le droit international public ou pour le moins la morale et que nous ne sommes nullement en position de juger la Russie quant à ses propres errements. Nous rappelons que nos dirigeants sont des traîtres et qu'ils doivent être neutralisés et renvoyés vers la Justice. Nous rappelons que l'attitude de soumission, d'abandon et de médiocrité de nos généraux à la veille de la Seconde guerre mondiale, a été le moteur de notre défaite face à l'Allemagne. Nous constatons qu'un trop grand nombre de nos officiers militaires sont eux-mêmes dans une posture décliniste, et de fait, très atlantiste car ils sont bien trop médiocres et traîtres eux-mêmes pour concevoir que la France puisse maintenir pour les siècles à venir, son rang de grande puissance capable de se faire respecter de toutes les nations. USA, Russie et Chine compris. Cela n'est qu'affaire de volonté politique et d'amour de la patrie.

Le Parti Complotiste Français exprime donc sa compréhension rationnelle des éléments ayant conduit la Russie à intervenir en Ukraine, quand bien même nous considérons que d'autres voies restaient possibles pour éviter une telle tragédie. Nous insistons sur le fait que tous les promoteurs institutionnels et médiatiques français de la guerre et de la dégradation de nos relations avec la Russie, doivent être jugés pour crimes de trahison.


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